Hausse de 19 % de la demande en location meublée traditionnelle en un an

(Retrouvez plus d'informations sur les chiffres de l'infographie en bas de page)

La demande en location meublée traditionnelle augmente : + 19 % en un an

Selon Alexis Alban, Président de Lodgis : “Nous constatons plusieurs tendances qui peuvent expliquer la montée en puissance de la location meublée traditionnelle :

• Le volume de biens disponibles augmente : le marché de la transaction reprend grâce au retour des investisseurs après 2 années calmes. Les biens qui étaient sortis du marché locatif ces derniers mois le temps des travaux de rénovation énergétique reviennent.
• Suite aux dernière évolutions réglementaires et fiscales, de plus en plus de propriétaires se détournent de la location touristique courte durée au profit de la location meublée traditionnelle, plus souple, plus sécurisée, moins contraignante.

La location meublée traditionnelle répond aux besoins de solution de logement pérenne de nombreux locataires. Elle permet aux propriétaires bailleurs de louer leurs biens avec une meilleure rentabilité (4,8 % de rentabilité nette versus 3,7 % en location vide et 2,6 % en location touristique – pour un T2 de 39m² à Paris 15).”

Le nombre des baux de résidence principale et de résidence principale étudiante enregistrent une augmentation moyenne nationale de respectivement + 9,9 points et + 2,3 points

Dans le détail, + 12,1 points et + 2 points enregistrés à Paris, et + 16,5 points et + 3 points en région.

Quant aux autres types de baux, ils sont en recul de manière globale :

• Baux sociétés : - 5,2 points au national
• Baux mobilités : - 1,9 points au national, même si certaines villes enregistrent à l’inverse une importante croissance de ce chiffre (Aix-en-Provence, + 16,7 points ; Montpellier, + 10 points ; Bordeaux, + 12,5 points)
• Baux résidences secondaires : - 5,1 points au niveau national

Les durées de séjours s’harmonisent entre Paris et les villes de région : près de 8 mois en moyenne

Au premier trimestre 2025 les durées de séjours approchent 8 mois en moyenne (7,9 mois contre 7,2 au premier trimestre 2024, soit une hausse de 9,4 %). Cette progression est constante depuis plusieurs années :

• 7,2 mois au premier trimestre 2024,
• 7 mois au premier trimestre 2023,
• 6,8 mois au premier trimestre 2022.

Les disparités entre Paris et les régions tendent à s’atténuer selon les données Lodgis :

• à Paris, la durée de location a augmenté d’un mois en un an pour atteindre les 7 mois et demi ;
• en région, les durées de séjours atteignent un peu plus de 10 mois et demi, soit une hausse moindre, de moins d’un mois, par rapport au premier trimestre 2024.

Près de 50 % des locataires Lodgis sont Français

Ce trimestre, Lodgis compte 49,7 % de locataires venant de l’Hexagone, 9 % d’Amérique du Nord, 3 % d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie.

A Paris, les locataires français et européens sont plus nombreux : respectivement + 3,1 points et + 1,3 point. En revanche, ceux venant d’Amérique du Nord et d’Asie le sont moins : - 2,1 points et - 3 points.

En région, Lodgis note de légères augmentations de la part des locataires venant d’Europe (+ 0,4 point), d’Amérique du Nord (+ 0,9 point) et d’Asie (+ 0,3 point). Les locataires français y sont moins nombreux (- 2 points) mais restent majoritaires (80,4 %).

Les professionnels en mobilité sont majoritaires

En progression de 2,7 points, ils représentent 59,5 % des locataires Lodgis ce trimestre, devant les étudiants (35,3 %).

Lodgis note des dynamiques propres à chaque ville

A Paris et en Ile-de-France, le marché se redynamise

Au premier trimestre 2025, Lodgis enregistre une part plus importante de locations en Ile-de-France par rapport au premier trimestre 2024. Dans le détail : les professionnels en mobilité sont de retour à Paris (+ 6,1 points). Ils y représentent 59,1 % des locataires. Cette augmentation s’explique par l’effet « Jeux Olympiques de Paris 2024 » observé par Lodgis dès le premier trimestre 2024 :

• L’anticipation des propriétaires qui ont profité des JO pour augmenter leurs loyers sur la période estivale.
• Un ralentissement, voire un report des séjours professionnels à Paris pour éviter de louer des logements au prix fort.

Autres faits marquants :
Selon les données Lodgis, les loyers sont en hausse de 0,64 % en moyenne en Ile-de-France au premier trimestre 2025 (37,76 € par m2 par mois) par rapport au premier trimestre 2024 (à noter qu’en moyenne en France, l’IRL affiche une hausse de + 1,40 %). En comparaison avec le premier trimestre 2024, pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, les loyers mensuels s’établissent à :

• 1 658 € dans Paris intra muros (+ 0,5 % soit 41,46 € par m2 par mois)
• 1 439 € dans le reste de l’Ile-de-France (+1,3 % soit 35,98 € par m2 par mois)

Les studios représentent 47,7 % des biens meublés loués au premier trimestre 2025, en hausse de + 1,4 point par rapport au premier trimestre 2024. Les studios et les T1 représentent plus de 85 % des locations sur le trimestre.

A Lyon : les professionnels sont de retour et louent des petites surfaces

Les loyers moyens sont en hausse de 4,6 % : en comparaison avec le premier trimestre 2024, pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, il faut compter 857 € (soit 21,44 € par m2 par mois). Cela s’explique par :

• le nombre de locataires professionnels plus nombreux (+ 2,6 points, soit 68 % des locataires),
• la part plus importante de petites surfaces louées : + 3,8 points pour les T1, + 1,2 point pour les studios.

Autre fait marquant :
les locataires français sont moins nombreux (- 20,3 points), au profit notamment des locataires européens (+ 14,1 points).

A Bordeaux et Toulouse : les étudiants sont plus nombreux et louent plutôt des T1 ou T2

A Bordeaux : les loyers sont en baisse de 12,5 %, en comparaison avec le premier trimestre 2024. Pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, il faut compter 688 € par mois (soit 17,20 € par m2). Cela s’explique par :

• l’augmentation de la part d’étudiants (+ 10,2 points)
• la forte baisse des studios loués (- 38 points) au profit des T1 (+ 35,2 points) qui font mécaniquement baisser le loyer moyen par m2.

Autre fait marquant :
Bordeaux compte uniquement des locataires français et européens ce trimestre.

A Toulouse : les loyers sont en baisse de 11,8 %, en comparaison avec le premier trimestre 2024, pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, il faut compter 553 € par mois (soit 13,82 € par m2). Cela s’explique par les mêmes tendances qu’à Bordeaux :

• l’augmentation de la part d’étudiants (+ 15,4 points)
• la forte baisse des studios loués (- 46 points) au profit des T1 et T2 (+ 23 points pour les deux types de biens) qui font mécaniquement baisser le loyer moyen par m2.

A Aix-en-Provence : la mobilité professionnelle remonte

Les loyers sont en baisse de - 10,5 % : en comparaison avec le premier trimestre 2024, pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, il faut compter 897 € par mois (soit 22,42 € par m2). Cela s’explique par la hausse de 33 points des T2 et la baisse de 50 points des T1 qui fait mécaniquement chuter le loyer moyen au m2.

Autre fait marquant :
Les professionnels en mobilité sont plus nombreux (+ 33,3 points, soit 83,3 % des locataires).

A Montpellier : Lodgis a réalisé plus de locations que l’année passée

Les loyers sont quasiment identiques à ceux de l’année dernière : + 0,3 %. En comparaison avec le premier trimestre 2024, pour louer un 40 m2 au premier trimestre 2025, il faut compter 555 € par mois (soit 13,87 € par m2). Lodgis note :

• la hausse de la part des locataires étudiants (+ 6,7 points)
• la hausse des T1 (+ 11,7 points) et T3 et plus (+ 5 points), tandis que les studios ont diminué de 13 points.

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