À partir du 1er janvier 2026, le nouveau DPE entre en vigueur. Cette réforme très attendue par les acteurs du secteur va avoir un effet concret pour des centaines de milliers de propriétaires : grâce à l’ajustement du coefficient de conversion de l’électricité, de nombreux logements classés comme passoires énergétiques (F ou G) vont améliorer leur note, sans travaux. Elle pourrait toucher près d’un million de logements, principalement ceux chauffés à l’électricité. Cette actualité, au croisement des enjeux climatiques et du secteur immobilier, marque un tournant pour des millions de résidences principales.
Le DPE (Diagnostic de performance énergétique) est un indicateur obligatoire pour toute mise en vente ou en mise en location d'un logement. Il attribue une classe énergétique allant de A (très performant) à G (très énergivore) , en fonction de la consommation d'énergie primaire, du type de chauffage, de la surface, de l'état de l'isolation, etc.
La réforme 2026 prévoit une évolution importante dans la méthode d’évaluation, notamment une conversion revue pour les logements chauffés à l'électricité. Objectif : mieux refléter la réalité du mix énergétique actuel.
En attendant l’entrée en vigueur officielle de la réforme en janvier 2026, il est possible d’estimer dès maintenant votre future note DPE grâce à une méthode de calcul simplifiée. Celle-ci ne s’applique que pour les logements 100 % électriques.
Le CEP (Consommation d’Énergie Primaire) correspond à la quantité d’énergie utilisée par le logement, convertie selon un coefficient officiel ; vous pouvez le retrouver sur votre diagnostic DPE, exprimé en kWh/m²/an.
Voici la formule à utiliser : Nouvelle CEP = (Ancienne consommation d’énergie primaire / 1,21) + 1
Une fois cette valeur calculée, il suffit de la comparer aux seuils en vigueur pour connaître la classe énergétique correspondante.
Un logement électrique affiche aujourd’hui une consommation d’énergie primaire (CEP) de 450 kWh/m²/an.
Nouvelle CEP = (450 / 1,21) + 1 = 373 kWh/m²/an
Avec cette nouvelle estimation, le logement passe potentiellement de la classe G à la classe F.
⚠️Cette méthode reste indicative mais permet d’avoir une bonne approximation de la future étiquette.

Le 9 juillet 2025, le Gouvernement a annoncé la révision officielle du coefficient de conversion de l’électricité, qui passera de 2,3 à 1,9 à partir du 1er janvier 2026. Cette modification, d'apparence technique, aura des effets très concrets pour de nombreux propriétaires.
Ce changement est fondamental car ce coefficient permet de convertir la consommation d’énergie finale (ce que consomme effectivement un logement) en énergie primaire, valeur de référence pour établir la classe énergétique dans le diagnostic DPE. L’électricité, longtemps défavorisée dans les DPE, sera donc mieux prise en compte et valorisée.
Cette évolution vient reconnaître que l’électricité est décarbonée à plus de 90 %, grâce notamment à l’énergie nucléaire et aux énergies renouvelables. Ce n’est pas le cas des autres sources comme le gaz ou le fioul, plus polluantes.
Avec cette réforme, les logements chauffés à l’électricité ne seront plus pénalisés par un coefficient de conversion déconnecté de la réalité écologique. Ce changement permettra à certains biens de remonter d'une classe énergétique, et donc de sortir du statut de passoire énergétique, sans même avoir engagé de travaux.
Selon les estimations de l’Ademe, environ 850 000 logements pourraient améliorer leur étiquette DPE grâce à cette réforme. Cela représente une part significative des 4,8 millions de logements classés F ou G que compte le parc de résidences principales.
Les principaux types de biens concernés sont :
Pour ces logements, cette réforme constitue un levier de revalorisation, avec un effet direct sur leur statut, leur possibilité de louer, voire leur positionnement sur le marché immobilier.
La valeur de votre bien immobilier pourrait être directement impactée par cette réforme DPE. En effet, à ce jour :
Avec la nouvelle méthode de calcul, certains bailleurs verront leur bien sortir du statut de passoire sans avoir à engager de travaux de rénovation lourds.
C’est une opportunité importante pour les biens chauffés à l'électrique, souvent équipés de radiateurs à inertie, de pompes à chaleur, ou de chauffe-eau thermodynamiques.
Certains professionnels alertent sur le caractère parfois théorique de cette amélioration. Un logement mal isolé, même avec une meilleure étiquette DPE, peut rester très énergivore en réalité. Les locataires, eux, continueraient à subir des factures élevées.
C’est pourquoi une vraie rénovation énergétique reste recommandée : isolation des murs, changement des anciens radiateurs électriques (type grille-pain), etc.
La conversion entre l'énergie finale et l'énergie primaire est au cœur du DPE.
Ce coefficient révisé rapproche notre pays des standards européens et valorise enfin l'électricité décarbonée.
Même si votre logement gagne une classe DPE, il peut rester inefficace énergétiquement sans quelques améliorations simples :
1. Mon DPE est-il encore valable après le 1er janvier 2026 ?
Oui. Tout diagnostic réalisé avant cette date reste valable 10 ans.
2. Est-ce que ma note changera automatiquement ?
Non. Il faudra soit faire un nouveau DPE, soit demander une attestation via l’Ademe pour obtenir la nouvelle étiquette énergétique.
3. Puis-je déjà savoir si mon logement va remonter en classement ?
Un simulateur officiel sera mis en ligne avant la fin 2025. Lodgis travaille également sur son propre outil.
4. Est-ce que cela concerne uniquement les logements électriques ?
Oui, en majorité. Les logements chauffés au gaz ou au fioul ne bénéficient pas du changement de coefficient.
5. Est-ce qu’une meilleure étiquette suffit pour relouer ?
Uniquement si votre bien sort de la catégorie passoire énergétique (classe F ou G).
Le nouveau DPE 2026 représente une opportunité majeure pour plusieurs bailleurs en France. Grâce au nouvel indice de calcul, leur logement pourrait être remis sur le marché de la location ou de la vente, sans rénovations importantes. En valorisant mieux l’usage d’énergies décarbonées comme l’électricité, cette réforme permet à de nombreux biens de retrouver de l’attractivité. Un simulateur permettra d’ailleurs d’estimer rapidement les gains possibles en classe énergétique pour chaque logement.
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